Notre association se propose de donner une formation qualifiante
à la pratique thérapeutique de l' hypnose et des psychothérapies
brèves qui s' en inspirent.En raison des dangers que ferait
peser sur le crédit scientifique de l' hypnose et des hypnopraticiens
un mauvais usage de cette formation, il est demandé aux associations
de souscrire au code éthique de la Confédération
Francophone d' Hypnose et Thérapies Brèves.
1. L' intérêt et le bien-être du patient constituent
l' unique objectif.
2. L' hypnose est considérée
comme une possibilité d' aide parmi d' autres formes de pratiques
scientifiques ou cliniques validées.Il en résulte que
la connaissance des techniques d' hypnose ne saurait constituer une
base suffisante pour l' activité thérapeutique ou de recherche.
L'hypnopraticien doit donc avoir les diplômes requis lui permettant
d' exercer dans le champs où s' exerce son activité hypnotique
: médecin, chirurgien-dentiste, psychologue,
sage-femme, infirmier, kinésithérapeute.
3. L'hypnopraticien limitera son usage clinique et scientifique
de l' hypnose aux aires de compétences
que lui reconnaît le règlement de sa profession.
4. L' hypnose ne sera pas utilisée comme forme de distraction.Tout
particulièrement, toute participation à des spectacles
publics, ludiques sera proscrite.
5. L'hypnopraticien ne facilitera ni ne soutiendra la pratique de
l' hypnose par des personnes non qualifiées (Cf ci-dessus point
2).
5.1 L'hypnopraticien ne donnera en aucun cas des renseignements impliquant
l' apprentissage des techniques hypnotiques à des personnes
ne disposant pas d' une qualification adéquate.Des exceptions
seront faites à ce principe pour les
étudiants en fin de qualification dans les champs professionnels
où doit s' inscrire leur pratique de l' hypnose : médecin,
chirurgien-dentiste, psychologue, sage-femme, infirmier, kinésithérapeute.Dans
tous les cas, le passage à la pratique de l' hypnose supposera
la mise en place d' une structure de travail supervisée, selon
le champs d' application, par un hypnopraticien médecin chirurgien-dentiste,
psychologue, sage-femme, pratiquant l' hypnose médicale depuis
plus de 5 ans.
5.2 La communication d' informations relatives
à l' hypnose auprès des médias est recommandée
dans la mesure où elle s' appuie sur des connaissances précises
et permet de minimiser les distorsions et les représentations
erronées relatives à l'hypnose.Réciproquement,
il est demandé aux hypnopraticiens formés par l' association
d' éviter toute action (communication, publication, etc..)
tendant à compromettre l' aspect scientifique et la dimension
éthique de la pratique hypnotique en donnant à celle-ci
une représentation tendancieuse (amalgame avec la magie et
les para - sciences) et simpliste incitant par la même à
une pratique non qualifiée.En cette matière s' abstenir
de tout triomphalisme militant et citer ses sources sont deux règles
qui s'imposent.Pour toutes ces raisons, si les hypnopraticiens en
cours de formation sont encouragés, sous supervision de leurs
formateurs, à publier des travaux scientifiques auprès
de la communauté scientifique, ils doivent en revanche s' abstenir
totalement de faire des communications publiques sur l' hypnose ou
la thérapie brève dans les médias non scientifiques
( conférences, articles, interviews, contacts avec la presse
écrite ou audiovisuelle) tant que leur formation n' est pas
terminée.